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Point de vue inédit sur l'autisme et les neuro-atypies | La Voie Douce Coaching

Petit lexique La Voie Douce (LVD) des neuro-atypies

Le 22/04/2025 0

Dans Spiritualité

Et si on avait tort de les considérer comme des troubles ?

Ceci n'est pas un article scientifique, il ne sera donc pas exhaustif. Il a pour but d'apporter un angle de vue différent à ce qu'on considère un peu trop comme des choses à "réparer" ou rééduquer chez les personnes neuro-atypiques.

Autiste :

Ce n'est pas un gros mot ni une insulte. Dire "je suis autiste" c'est comme dire "je suis noire" ou dire "je suis grosse" (j'ai été en obésité pendant de longues années donc je parle en connaissance de cause). Ça met certaines personnes mal à l'aise dans l'entourage mais ça n'est pas insultant c'est juste descriptif et factuel.

Autisme :

Non ce n'est pas un trouble neuro-developpemental. C'est une façon différente dont le cerveau se développe.

La communauté scientifique a décidé que c'était une mauvaise façon et donc un handicap mais c'est juste une façon différente d'être construit, d'exister et de s'exprimer.

Ce n'est pas parce que la majorité ne comprend pas que ça veut dire que c'est un problème. Nous avons le droit de nous définir autrement que par les mots choisis par des personnes qui nous jugent anormaux.ales. même si ces personnes sont considérées comme des experts.

Selon ma vision des choses le vrai trouble nait lorsque l'autre ou la société veut que nous fonctionnions d'un certaine façon et que nous n'y arrivons pas. Le vrai trouble nait parce que la société n'a pas prévu la diversité. Tout le monde doit étudier de la même façon, s'exprimer de la même façon, travailler de la même façon, s'amuser de la même façon, faire l'amour de la même façon mais surtout surtout, être productif de la même façon. Et ce sont ces critères qui définissent si on est normal ou si on a un problème.

Mais je pense qu'on peut exister en étant différent sans être un marginal. Je ne dis pas que c'est facile mais que c'est possible. Je m'emploie chaque jour à trouver des moyens de le faire. Et je me pose une question : et si ce qu'on définit comme des traits autistiques étaient juste une réaction à la toxicité de notre environnement par rapport à qui nous sommes ?

Exemple : notre hypersensibilité sensorielle devient un problème dans un monde où tout est trop fort. Peut-être est-ce notre environnement qui manque de calme et de douceur ?

Autre exemple : les comorbidités physiologiques comme les problèmes gastriques ou la fibromyalgie largement rencontrés dans la population des personnes autistes sont peut-être dues à des stress non identifiés et répétés auxquels sont soumis les personnes autistes. On le sait maintenant que les maladies naissent d'un dérégulation psycho-emotionnelle non traitée et répétée.

TDAH :

Une personne TDAH a un cerveau passionné qui a besoin d'être stimulé par des activités et une vie suffisamment active, joyeuse et épanouissante.

Pour moi ce deficit en dopamine ou cette difficulté pour nos cerveaux à réguler la production de dopamine est juste le signe qu'une personne TDAH ne supporte pas de ne pas être heureuse et épanouie, ne supporte pas de ne pas réaliser des choses qui ont du sens et sont utiles ou amusantes. Ça peut sembler simpliste et enfantin de présenter les choses comme ça. Mais si nous cherchons à activer le circuit de la récompense avec autant d'intensité, c'est parce que nous avons besoin de nous sentir accomplis et satisfaits. Et nous n'irions certainement pas vers les addictions si cela était plus accessible à travers ce qu'on appelle une vie normale. Ce n'est pas un handicap, ni un trouble, ni une maladie, d'avoir le besoin vital de vivre une vie passionnée, passionnante et qui a du sens.

HPI, THPI :

Avoir un cerveau qui fonctionne particulièrement bien.

Nos sociétés valorisent énormément l'intellect, au point qu'une personne naturellement douée intellectuellement est considérée différemment d'une personne naturellement douée pour une discipline sportive par exemple. Quelqu'un qui est fier de son palmarès sportif (et donc de la force de ses muscles, de la souplesse de ses articulations et de l'endurance de son muscle cardiaque) peut en parler librement. Mais on ne peut pas être fier de son intelligence (et donc de la vitesse d'exécution ou de la précision d'analyse dont notre cerveau est capable) si on ne veut pas être considéré comme prétentieux. Ça n'a pas de sens. Et ça conduit beaucoup de personnes HPI ou THPI à minimiser leurs talents (les femmes surtout), à ne pas oser se servir de leurs capacités car ce serait les rendre trop visibles et s'exposer au rejet, à la critique, etc.

On peut assumer ses talents et même les apprécier c'est à dire en être content sans que ce soit un signe de vouloir se sentir supérieur.

Une façon de minimiser la chose c'est déjà de parler de potentiel. Or c'est bien parce que ce potentiel s'exprime qu'on remarque qu'il y a chez telle personne quelque chose de différent voir d'exceptionnel. Ce potentiel est déjà en réalisation dès le départ et si l'environnement n'est pas trop toxique et limitant il continuera à se développer naturellement. Comme une plante qui pousse bien lorsqu'elle est dans l'environnement adéquat.

Neuro-atypique :

Qualifie une personne dont le cerveau est construit différemment de ce qu'on a pu observer chez la majorité des individus de la même espèce (oui je pense que ça existe aussi chez d'autres mammifères).

Être neuro-atypique ne veut pas dire être handicapé ou limité ou incapable de certaines choses. Cela veut dire avoir un fonctionnement et une perception du monde différents. Cela veut dire être capable de percevoir des choses, des liens entre les choses que la plupart ne perçoivent pas. Être capable d'avoir des idées inédites, de générer des concepts et des solutions innovants du fait de cet angle de vue particulier.

Et je ne limite pas ce qualificatif uniquement pour les personnes TSA, TDAH et HPI/THPI. J'inclue aussi toutes les personnes concernées par ce qu'on appelle les troubles dys- (décidément ce mot "trouble" me gêne beaucoup) ainsi que les personnes qui sont identifiés ou qui se définissent comme hypersensibles.

Selon moi on ne devient pas neuro-atypique, on l'est depuis la naissance. C'est pour cela que je n'inclue pas d'autres fonctionnements neurocognitifs particuliers qui se développent plus tard à la faveur d'une maladie ou d'un choc.

Hypersensible :

Personne qui est dotée d'hyperempathie c'est à dire d'une capacité à ressentir les émotions des autres, à s'identifier aux sentiments des autres avec précision. Cela est généralement associé à une hypersensibilité sensorielle. Je ne vois d'ailleurs pas comment ont peut ressentir fortement sans ressentir totalement. Je ne crois pas que le système nerveux soit clivé entre les 5 sens d'un côté et l'émotionnel de l'autre. À mon sens l'un de ces aspects nourrit l'autre et inversement.

Médiumnité :

Eh oui pour moi la médiumnité est une neuro-atypie. C'est bien la façon dont notre cerveau est construit qui nous donne la capacité de percevoir le monde jusque dans l'invisible. Une sorte d'hypersensibilité++ au point que notre cerveau interprète ce que l'on capte sans qu'on puisse l'expliquer par un raisonnement. On sait et c'est tout. Ça va trop vite pour pouvoir l'expliquer. On appelle ça l'intuition mais pour moi ça se rapproche plutôt de l'instinct qu'ont les animaux qui savent à l'avance qu'il ça y avoir une tempête ou un tremblement de terre, qui savent à l'avance que leur amie humaine est enceinte ou malade, etc.

Nous mediums captons les états d'âme des autres (humains et animaux) mais aussi la mémoire des lieux, la vibration des objets et la conscience des humains désincarnés.

Je suis persuadée que tout ça s'expliquera bientôt "scientifiquement" mais en attendant on peut constater une certaine logique lorsqu'on se penche sérieusement sur le sujet, sans y ajouter le folklore de croyances qu'on a l'habitude de voir associées à ce phénomène. 

Voilà pour mon petit lexique, n'hésite pas à partager ta vision des choses dans les commentaires. Et si tu n'es pas d'accord avec ce que j'ai écris ici c'est simplement que mon contenu ne te convient pas. Je ne souhaite pas débattre de mes opinions pour savoir qui a tort ou qui a raison. Je souhaite simplement les enrichir avec un regard différent mais amical. 

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Marie - Coach de vie, médium, thérapeute énergéticienne

Âme sensible, créative et spirituelle, neuroatypique (THPI+TSA+TDAH), amoureuse de la vie et du bonheur.

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